30 août 2006

THE DIVINE COMEDY Victory for the comic muse

Neil Hannon, le dandy irlandais, revient pour ce brillant neuvième album, deux ans après le remarqué “Absent friends”. Clin d’œil au titre de son tout premier album (« Fanfare for the comic muse »), ce nouvel opus regorge de mélodies sucrées (« Diva Lady », « The Plough »), de récits nostalgiques (« To die a virgin » et surtout le bouleversant « A Lady of a certain age »), de construction osée (« Count Grassi’s passage over Piemont »), de cavalcade dont il détient la marque de fabrique, et de confession touchante (« Mother Dear »). Toujours richement orchestré, ce nouvel essai maintient le petit maître irlandais au sommet d’une certaine pop baroque.



Bonus
To Die a vrigin et A Lady of a certain age sur sa page Myspace : ici

23 août 2006

THE ZUTONS Tired of hanging around

The Zutons, le quintet le plus énergique le Liverpool nous revient deux ans après leur acclamé premier album, Who killed the Zutons. Ecrit sur et pour la scène, Tired of hanging round, reprend les ingrédients de son prédécesseur : une rythmique puissante, des guitares acérées (le single imparable, Why won’t you give me your love), une voix rageuse et surtout ce saxophone omniprésente. Sans renier leurs influences évidentes (Madness, le rock sixties), les Fab Five ajoute à leur cocktail euphorisant, une touche plus seventies (le riff de I know I’ll never leave), plus musclée (Tired of hanging around), leur ouvrant tout droit la porte des plus grands stades.

Bonus
Quatre titres sur leur page Myspace : ici

16 août 2006

PRIMAL SCREAM - Riot city blues

Véritable anthologie vivante du rock’n roll, le groupe du charismatique Bobby Gillespie continue son entreprise de réhabilitation. La preuve, son dernier album, Riot City Blues, qui aligne successivement : des morceaux stonien en diable, Nitty Critty, Suicide Sally & Johnny Guitar ou Dolls, un peu de psychédélisme seventies avec Little death, du hillbillie avec The 99th Floor, du boogie avec We’re gonna boogie, et donc du blues un peu partout. Tout ceci est fait avec hargne, sincérité et sent bon le rock d’autrefois. On regrettera toutefois la période Screamadelica, qui avec sa fusion electronica-rock, avait ouvert des portes depuis vites refermées.