27 octobre 2006

Yann Tiersen au Rockstore, le 26 octobre 2006

Qu'il est loin le temps d'Amélie, celui des longues valses, des pianos jouet, des xylo squelettiques, de l'accordéon omniprésent. Yann Tiersen les a presque tous rangés au placard, pour ne garder que son fidèle violon et pour sortir toutes ces guitares : des douces, des revêches, des tordues, des tourbillonantes, des caressantes, des puissantes. Le breton vient du rock, mais peu de gens l'imaginait. Maintenant on en est surs (qui reprend aujourd'hui The Ex ou Bauhaus ?). Les Retrouvailles a scellé (définitivement ?) le virage. Le grand public, celui du temps d'Amélie, l'oubliera, mais ses fidèles resteront.

Sur le fil, le chef d'oeuvre


Bonus
Les instrumentaux, La boulange

Western

Mais aussi, Bras de mer

10 octobre 2006

Final Fantasy au Rockstore, le 9 octobre 2006

Pour fêter les vingt ans du Rockstore, la programmation a eu la bonne idée de coincer un moment de douceur, entre le roulot-compresseur Rinôcérôse et les keupons d'OTH, en la personne d'Owen "Final Fantasy" Pallett, le violon dingue d'Arcade Fire.

Devant un public clairsemé et qui ne connait apparement rien du monsieur (le concert était gratuit ...), Owen Pallett arrive sur la pointe des pieds accompagné d'une "assistante" qui aura son importance dans la réussite de la soirée. Flanqué de son violon bien sur, d'un clavier et de diverses pédales, le jeune canadien présente une bonne partie de ses deux albums dont les singles Many lives, This is a dream of Win and Regine ou The CN towers belongs to the dead avec la même douceur que sur ses enregistrements. Le public d'abord intrigué succombe finalement à cet univers particulier fait de contrastes entre les compositions pop et classiques, le violon et les quelques touches d'électronique.

Pour compléter le tout, chaque titre est accompagné d'une projection mêlant tour à tour imageries médiévales ou d'Heroic Fantasy, ou représentations plus abstraites.




Bonus
Many lives

The dream of Win and Regine

The CN Towers belongs to the dead

04 octobre 2006

JUDE Redemption

Voilà déjà dix ans et cinq albums que Jude chronique nos vies amoureuses. Parfois amers, souvent douloureux (All I want), ses récits restent au final optimistes (le single remuant Love, love, love ou Beautiful loser), persuadé que notre salut viendra de ce sentiment. Toujours aussi doué pour les mélodies imparables (Run to my room) et gâté par la nature, d’une voix à faire fondre les plus récalcitrants (Stay), le néo-californien agrémente son univers habituel d’une touche plus pop (Save me ou Your eyes), même si les complaintes romantiques, dont il possède la marque de fabrique, reste son meilleur moyen de nous toucher au cœur. Pile, l’organe qu’il visait.

Bonus
Love, Love, Love, End of my rainbow ou Dreaming
La vidéo de All I want to do, le tout ici.