100ème Post : LAURA VEIRS - Saltbreakers
Pop en l'air a réussi à mettre la main sur le sixième album de l’un des artistes les plus attachants et prolifique du courant pop-folk US, et accessoirement un de ses chouchous, Laura Veirs. C'est réellement son premier album avec la participation active de son backing band, The Saltbreakers anciennement Tortured Souls. Si ses précédents opus étaient dans une veine minimale, celui-ci se veut beaucoup plus ambitieux, nourri des trouvailles de musiciens (l’ambiance flottante de Ocean night song ou le magnifique Wrecking) à l’écoute des émotions de leur leader. Alors que d’autres auraient plongé dans la déprime suite à une séparation, la jeune américaine a ressenti pour la première fois un besoin évident de vérité (Sorry I was cruel/I was protecting myself/Drifting along with my swords out flying/Tattering my own sails/then I taterred yours too, les premier mots de Pink Light), d’assumer son côté sombre, pour proposer une musique sincère et plus directe.
Sortie prévue le 28 mars.
Bonus
Pink Light sur sa page Myspace et deux titres du précédent album, ici.
DUKE SPECIAL - Songs from the deep forest
Visuellement,les dreadlocks blondes et le look bohème de Peter Wilson font penser aux crusties anglais des années 90 comme The Wonderstuff ou Mega City Four mais musicalement, rien à voir. Duke Special est un projet pop, extrèmement pop avec des arrangements soignés à la Sergeant Pepper et un style vocal proche de Rufus Wainwright ou de Ed Harcourt. Ceci est vrai d'une chanson sur deux,quand la frontière entre bon goût et guimauve est bien gardée, quand Ballad of a broken man ou Wake up Scarlett sonnent juste et quand Last night I nearly died nous fait détester cette emphase toute Elton Johnesque (sic) et que Salvation tambourine se la joue théâtre de pacotille. Tant de variations d'intentions ne résoudront pas l'énigme suivante: qui est vraiment Duke special?
Stéphane.
Bonus
Everybody wants a little something
MY BRIGHTEST DIAMOND - Tear it down
Shara Worden avait signé avec Bring me the workhouse, un des albums les plus attachants de 2006 : ambitieux croisement entre pop et musique classique. Voici que le label de Sufjan Stevens, surfe sur le succés du premier opus, en confiant à des remixeurs de talent, le soin de faire voyager les titres de l’américaine. Si les remix d’Alias poulain d’Anticon, ou de Lusine sont bien trop respectueux de l’original, Murcof ou Stakka emmènent Dragonfly et Diasppear sur des terres arides et magnifiques, tandis que Gold Chains et DJ Kenny Mitchell tentent la gageure de transporter un titre tel que Freak out du salon vers le dance-floor.
Bonus
Tear it down est en écoute en streaming et en intégralité (!!!) sur le site d'Asthmatic Kitty, ici.