GRISBI - Play Time
Remarqué en 2005 par le remix de Army of Me de Björk, les tourangeaux de Grisbi transforment leur premier essai avec la sortie d’un premier album luminueux d’électro-pop légère. Si la tonalité générale est plutôt mélancolique et atmosphérique (Teenager ou Our island), les rapprochant de l’univers d’Emilie Simon, le quintet s’octroie des échappées plus jazzy (Not in love), jungle (For you) voire rock (Radio ou The sleepers), amplifiant ainsi les contrastes et installant des ambiances sans cesse renouvellées.
Bonus
Seven day a week, Teenager, Army of me, For you sur leur page Myspace, ici.
ZERO - Joke Box
Les Zëro sont quatre, quatres défricheurs (Bästard, c’était déjà en partie eux), quatres musiciens accomplis, sans limites, bien décidés à explorer le champ des possibles. Si un certain rock exigeant (Drag Queen Blues ou Pride of the kids) reste leur terrain de jeu privilégié, le jazz n’est jamais très loin (le sublime Go Stereo) pendant que l’électronique (Luna Park) reste sous-jacente. Aventureux et inventif, ils sont l’alternative au rock mainstream actuel.
Bonus
Go stereo, Drag Queen blues et Luna Park sur leur page Myspace, ici.
The Tellers vs Cocoon
Le hasard des sorties a fait entrer en « concurrence » deux groupes cousins francophones : The Tellers pour la Belgique, Cocoon pour la France. Ici pas besoin de tests ADN pour assurer le regroupement familial tant les deux duos semblent avoir été élevés au même sein des Violent Femmes, Nick Drake et autres Libertines. Tous les quatre partagent une même candeur, une même naïveté et le goût des mélodies immédiates. Composées au coin du feu, leurs compositions reposent le plus souvent sur des guitares délicates, une rythmique légère et des harmonies vocales. Impossible de les départager, le mieux est de les adopter tous les deux.
Cocoon est en concert ce soir (vendredi 16 novembre) au Trioletto et The Tellers sera au Rockstore lundi 19.
Bonus
If I say, More, Want you back et Penny pour The Tellers, ici.
Vultures, Cliffhanger, On my way, Chupee pour Cocoon, là.
et la vidéo de Cliffhanger, par là.
SHANNON WRIGHT - Maps of tacit
Ecouter aujourd’hui la réédition de Maps of tacit, le second album de Shannon Wright, c’est d’abord contempler le chemin parcouru par une artiste déjà indispensable. Celui d’une écorchée vive, trop tôt perdue pour la musique (l’échec de Crowsdell, son précédent projet), qui ne trouvera apaisement et quiétude que sept ans sur l’inépuisable Let in the light. Coproduit par le fidèle Steve Albini, Maps of Tacit reste l’expression d’un malaise extrême (Heavy crown ou Dirty facade), d’une émotion à fleur de peau qui heureusement entrevoit par moment un peu de lumière (Noise ou Emberdays) laissant espérer des lendemains meilleurs.
Bonus
Within the quilt of demand sur le site de Tough and Go, ici.
Fences of Pales
Remarqué en 2005 par le remix de Army of Me de Björk, les tourangeaux de Grisbi transforment leur premier essai avec la sortie d’un premier album luminueux d’électro-pop légère. Si la tonalité générale est plutôt mélancolique et atmosphérique (Teenager ou Our island), les rapprochant de l’univers d’Emilie Simon, le quintet s’octroie des échappées plus jazzy (Not in love), jungle (For you) voire rock (Radio ou The sleepers), amplifiant ainsi les contrastes et installant des ambiances sans cesse renouvellées.
